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Savoir-faire industriel alsacien - bien plus qu'une légende.

Le savoir-faire industriel alsacien

Le savoir-faire industriel alsacien L’Alsace, cette région à l’histoire riche et complexe, incarne une véritable excellence dans le domaine industriel. Ses entreprises, souvent ancrées dans un héritage artisanal et technique, ont su s’adapter au fil des siècles pour devenir des références nationales et internationales. Aujourd’hui, le modèle industriel alsacien attire l’attention pour sa capacité à allier innovation, tradition et durabilité. La question se pose alors : en quoi ce modèle pourrait-il servir de source d’inspiration pour l’ensemble de la France ? Découvrez comment le savoir-faire industriel alsacien, alliant tradition, innovation et durabilité, inspire l’économie française. Un modèle exemplaire pour la compétitivité et le développement durable en France.  » L’Alsace, là où la tradition et l’innovation forgent l’excellence. «   I. Les origines et l’évolution du modèle industriel alsacien 1. L’histoire industrielle de l’Alsace L’industrialisation de l’Alsace débute au XIXe siècle, marquée par une forte implantation dans les secteurs du textile, de la métallurgie et de la chimie. L’Alsace se distingue rapidement par sa position stratégique au carrefour de la France, de l’Allemagne et de la Suisse, ce qui lui permet de bénéficier d’influences culturelles et industrielles multiples. Ce contexte favorable contribue à former une main-d’œuvre qualifiée et à développer un savoir-faire technique unique. Parmi les entreprises emblématiques, l’ancienne firme textile Dollfus-Mieg et Compagnie (DMC), fondée à Mulhouse en 1746, reste aujourd’hui une référence pour la qualité de ses fils. Autre exemple, le groupe De Dietrich, fondé en 1684, est un acteur majeur dans la métallurgie et l’équipement industriel. Ces entreprises, qui traversent les âges, témoignent de la résilience de l’industrie alsacienne et de sa capacité à se réinventer. 2. Un développement durable et enraciné dans la région L’un des facteurs clés de la pérennité des entreprises alsaciennes réside dans leur enracinement régional. Elles ont su conserver et transmettre leurs savoir-faire tout en s’adaptant aux évolutions du marché. Cet ancrage local, renforcé par la fidélité de la main-d’œuvre, a permis à ces entreprises de traverser les crises économiques et les périodes de bouleversement industriel. En Alsace, la tradition et le développement durable cohabitent, offrant un modèle de gestion enraciné et résilient. II. Les piliers du savoir-faire industriel alsacien 1.La qualité et la précision : un héritage artisanal L’Alsace est réputée pour la précision et la qualité de ses produits. Cela découle en partie de son héritage artisanal, qui se perpétue aujourd’hui dans des domaines aussi variés que la mécanique, les produits de santé et l’équipement de pointe. Les écoles techniques alsaciennes, telles que l’INSA Strasbourg, jouent un rôle crucial en formant des ingénieurs et techniciens hautement qualifiés qui contribuent au maintien de ces standards élevés. Ce souci du détail, couplé à un contrôle qualité rigoureux, confère aux produits alsaciens une reconnaissance qui dépasse les frontières de la région. 2. L’innovation et recherche Le dynamisme industriel alsacien repose également sur une forte capacité d’innovation. Plusieurs centres de recherche sont implantés dans la région, notamment autour de Strasbourg, et collaborent étroitement avec des entreprises locales. Dans le domaine de la pharmacie, les entreprises alsaciennes comme Novartis et les laboratoires situés dans le Bas-Rhin investissent massivement en recherche pour développer des solutions innovantes. Ces structures travaillent en synergie avec des institutions académiques, contribuant ainsi à un écosystème riche en innovation qui place l’Alsace à l’avant-garde des technologies médicales et industrielles. 3. L’engagement dans le développement durable L’Alsace s’est engagée très tôt dans la voie du développement durable. EDF/ ES, acteur de premier plan dans les énergies renouvelables, y exploite plusieurs installations hydroélectriques et éoliennes. De nombreuses entreprises locales ont adopté des démarches d’éco-conception pour réduire leur empreinte écologique. Dans la filière du bâtiment, par exemple, des entreprises alsaciennes se spécialisent dans les matériaux écologiques et l’isolation thermique, répondant ainsi aux nouvelles attentes en matière de construction durable. III. L’influence de l’industrie alsacienne sur le modèle économique français 1. L’impact économique au niveau national L’Alsace joue un rôle économique majeur à l’échelle nationale, contribuant largement à la balance commerciale française. Les entreprises alsaciennes sont souvent exportatrices, ce qui renforce leur position économique et participe à la création d’emplois dans les secteurs industriels. La région exporte non seulement des biens, mais également des compétences, en formant des techniciens et des ingénieurs de haute qualité qui rayonnent dans toute la France. 2. Un modèle pour l’innovation et la compétitivité Les initiatives alsaciennes inspirent les politiques économiques et industrielles françaises. En matière de santé, d’automobile ou encore de biotechnologies, l’exemple alsacien démontre l’importance de la spécialisation et de l’excellence pour être compétitif à l’échelle internationale. La France pourrait s’inspirer des pratiques alsaciennes pour encourager le développement d’industries locales, en misant sur la formation spécialisée et le soutien à l’innovation. IV. Les défis et perspectives du modèle industriel alsacien 1. Les défis de la transition écologique La transition écologique reste un défi majeur pour l’industrie alsacienne, qui doit adapter ses processus aux nouvelles normes environnementales européennes. Bien que l’Alsace soit pionnière en matière de durabilité, le coût de cette transition reste un obstacle. Les entreprises doivent adapter leurs infrastructures et leurs procédés de fabrication pour répondre aux attentes du marché et aux normes en matière de réduction des émissions de CO₂. 2. Les perspectives de croissance et d’exportation Avec une reconnaissance internationale de la qualité de ses produits, l’Alsace est en bonne position pour exporter davantage. Des secteurs comme les équipements médicaux et la chimie sont très demandés sur les marchés mondiaux, et l’ouverture vers de nouveaux marchés pourrait encore renforcer l’impact de l’industrie alsacienne à l’international. L’Alsace possède ainsi tous les atouts pour servir de modèle non seulement pour la France, mais également pour l’Europe. Conclusion Le savoir-faire industriel alsacien s’illustre par un équilibre unique entre tradition et innovation. Ce modèle, fondé sur la qualité, la durabilité et l’ancrage local, constitue un exemple inspirant pour la France, qui cherche à développer une industrie plus compétitive et durable. L’Alsace, laboratoire de pratiques industrielles efficaces, pourrait ainsi jouer un rôle majeur dans la transformation économique nationale. L’avenir de l’industrie française dépendra en grande partie de sa capacité à adopter des

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HACCP – L’analyse des dangers

HACCP – l’analyse des dangers L’analyse des dangers correspond au 6 ème principe de l’HACCP. C’ets l’étape la plus importante dans l’éxécution du protocole qui permet d’identifier les dangers, d’évaluer leur probabilité d’apparition et également d’identifier les « moyens de mesures » associés aux différents dangers. Réalisation d’une analyse des dangers Cette étape consiste à identifier et analyser les dangers de contamination des aliments et la façon de les contrôler. Les types de dangers On distingue 3 types de risques lors d’une analyse des dangers Le danger microbiologique Les manipulations de denrées alimentaires présentent un ou plusieurs dangers biologiques. On les associe à la contamination de micro-organismes pathogènes comme les bactéries, les virus, les parasites, les champignons et moisissures. Certains sont à l’origine de maladies : la listeria monocytogènes bacillus cereus, le E. Coli, salmonella spp., campylobacter … D’autres micro-organismes, comme le Clostridium botulinum, le staphylococcus aureus, sont à l’origine de production de toxines très dangereuses et toxique, provoquant ainsi de graves troubles voire même la mort. Le danger biologique peut se trouver dans : les ingrédients et matières premières, la contamination croisée sur un lieu de production ou transformation. les intervenants, les surfaces contacts mais aussi l’air ou l’eau, le lieu de stockage. La présence d’insectes ou rongeurs sont également à prendre en compte. Les risques chimiques Les dangers chimiques comme résidus de produits de nettoyage, les nitrates, les pesticides, les allergènes, les métaux lourds) peuvent survenir à n’importe quel stade de l’élaboration de la denrée alimentaire. Ils peuvent être d’origine naturelle, par contamination croisée lors de la transformation. Quels sont les exemples de risques chimiques ? -Les additifs ou agents alimentaires -Des sous- produits de transformation ( ex: nitrosamine, chloramine…)– la contamination peut provenir du matériel ( vérifier les joints de soudures au plomb)– les agents de nettoyage, les lubrifiants, produit dangereux comme ammoniac…– Substances naturelles toxiques(produits végétaux,animaux ou microbiens).Parmi ces substances, on trouve les mycotoxines, les histamines et biotoxines marines.– Produits issus de l’agriculture tels que les pesticides ou antibiotiques, fongicides, engrais …– Parfois un excès de vitamines ou minéraux-Les allergènes aux aliments. Les plus courants sont les arachides, les fruits à coques, les crustacés et le poisson, le lait, les oeufs, le soja, le gluten… Les dangers physiques Quand on parle de danger physique, il s’agit d’identifier la présence non désirée de matières ou objets introduites accidentellement dans les aliments. On ne sait pas comment ces « objets indésirables » sont arrivés dans l’aliment, mais très souvent il suffit juste qu’une personne ou un objet externe soit en contact ave le produit alimentaire. Que peut-on trouver ?Cela peut être vraiment insignifiant en taille mais si dangereux : comme par exemple des bouts de peinture écaillée, des morceaux de verre, un minuscule morceau de bois, une agrafe, des fragments d’os ou pierre et autres … ( voir scandale des pots de bébé en 2021: on a retrouvé des morceaux de verre dans un petit pot de bébé source  » Le Parisien » Description du produit 1 Identifier avec précision le type de danger ( cette étape nécessite une excellente connaissance des aliments et de leur hygiène. 2 Préparer un tableau d’analyse pour chaque aliment et les risques. Il s’agit de fournir une description complète des caractéristiques du produit final, comment ils sont conditionnés afin de détailler les risques potentiels. Comment remplir une fiche de description pour chaque produit ? Modèle suggéré : 1/ Indiquer le nom de l’aliment 2/ Définir les caractéristiques de l’aliment 3/ Ingrédients ajoutés tout au long de la transformation du produit et la provenance des produits. A noter que l’eau ou autres additifs sont des ingrédients à ajouter aussi.Pour les constituant à un produit, il faut réaliser la même démarche ( exemple une sauce qui constitue une partie de l’aliment : définir la liste des ingrédients et caractéristiques de ce composant). 4/ L’emballage ou packaging: mentionner le type de composant de l’emballage (pour chaque aliment). 5/ Mentionner si le produit est cuit ou prêt à consommer 6/ DLC. Indiquer la durée de conservation de l’aliment, ainsi que le mode de conservation et de stockage. 7/ le distributeur : il est important de préciser l’endroit ou l’aliment sera commercialisé ( retailers, crèches , établissements de santé …) 8/ Etiquetage. Obligations en matière d’étiquetage avec conseils de cuisson ou entreposage. 9/ Mentionner les contrôles effectués de la fabrication, à lentreprosage, transport et livraison Modèle de tableau à créer selon cette suggestion de forme: 1/ Indiquer le nom de l’aliment 2/ Définir les caractéristiques de l’aliment 3/ Ingrédients ajoutés 4/ L’emballage ou packaging 5/ Utilisation du produit 6/ Conservation 7/ Endroit où le produit sera vendu 8/ Directives d’étiquetage 9/ Contrôles qualités et sécurité Modèle de diagramme de fabrication Un diagramme de fabrication présente les étapes de production ou transformation d’un aliment. Celui-ci comprend toutes les étapes depuis la réception des matières premières composant l’aliment jusqu’à son expédition. Voici comment réaliser un diagramme de fabrication à remplir en effectuant les étapes du procédé qui peuvent comporter des risques et les endroits susceptible d’avoir des mesures de contrôle efficaces. Exemple pour l’aliment suivant (à titre d’exemple) : Le diagramme de fabrication indique la séquence des e chaque étape lors de la production ( ou transformation) Le nom de l’aliment. ici l’aliment est une céréale. Modèle de diagramme de circulation Grâce au diagramme de circulation, on peut facilement identifier une zone contaminée.et déterminerles types de dangers potentiels (biologiques, chimiques ou physiques).Pour simplifier, il s’agit d’un plan d’étage ou d’une zone sur lequel figure tous les moindres détails et les endroits où se trouvent tellle personne, le matériel et aliments. Exemple de diagramme de circulation Evaluation et analyse des dangers Pour déterminer les types de dangers, il faut considérer chaque ingrédient en réalisant un modèle de détermination des dangers comme ci dessous : 1/ Indiquer le nom de l’aliment 2/ Dresser la liste des ajouts ou intrants, les étapes du procédé ainsi que les points de contamination croisée ( voir modèle de diagramme de fabrication et circulation) 3/ Lister tous les potentiels dangers

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Santé et sécurité au travail Partie 3

Santé et sécurité au travail – Droits d’alerte et de retrait Droits d’alerte et de retrait Principes (Articles L4131-1 à L4133-4) 1/ Principes (Articles 4131-1 à L4131-4) Article L4131-1 Le travailleur alerte immédiatement l’employeur de toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu’elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ainsi que de toute défectuosité qu’il constate dans les systèmes de protection. Il peut se retirer d’une telle situation. L’employeur ne peut demander au travailleur qui a fait usage de son droit de retrait de reprendre son activité dans une situation de travail où persiste un danger grave et imminent résultant notamment d’une défectuosité du système de protection. Article L4131-2 Modifié par Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 – art. 4 Le représentant du personnel au comité social et économique, qui constate qu’il existe une cause de danger grave et imminent, notamment par l’intermédiaire d’un travailleur, en alerte immédiatement l’employeur selon la procédure prévue au premier alinéa de l’article L. 4132-2. Article L4131-3 Aucune sanction, aucune retenue de salaire ne peut être prise à l’encontre d’un travailleur ou d’un groupe de travailleurs qui se sont retirés d’une situation de travail dont ils avaient un motif raisonnable de penser qu’elle présentait un danger grave et imminent pour la vie ou pour la santé de chacun d’eux. Article L 4131-4 Article L4131-4Modifié par Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 – art. 4 Le bénéfice de la faute inexcusable de l’employeur prévue à l’article L. 452-1 du code de la sécurité sociale est de droit pour le ou les travailleurs qui seraient victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle alors qu’eux-mêmes ou un représentant du personnel au comité social et économique avaient signalé à l’employeur le risque qui s’est matérialisé. 2/ Conditions d’exercice des droits d’alerte et de retrait Article L4132-1 Le droit de retrait est exercé de telle manière qu’elle ne puisse créer pour autrui une nouvelle situation de danger grave et imminent. Article L4132-2 Modifié par Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 – art. 4 Lorsque le représentant du personnel au comité social et économique alerte l’employeur en application de l’article L. 4131-2, il consigne son avis par écrit dans des conditions déterminées par voie réglementaire.  L’employeur procède immédiatement à une enquête avec le représentant du comité social et économique qui lui a signalé le danger et prend les dispositions nécessaires pour y remédier. Article L4132-3 Modifié par Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 – art. 4 En cas de divergence sur la réalité du danger ou la façon de le faire cesser, notamment par arrêt du travail, de la machine ou de l’installation, le comité social et économique est réuni d’urgence, dans un délai n’excédant pas vingt-quatre heures.  L’employeur informe immédiatement l’agent de contrôle de l’inspection du travail mentionné à l’article L. 8112-1 et l’agent du service de prévention de la caisse régionale d’assurance maladie, qui peuvent assister à la réunion du comité social et économique. Article L4132-4 Modifié par Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 – art. 4 A défaut d’accord entre l’employeur et la majorité du comité social et économique sur les mesures à prendre et leurs conditions d’exécution, l’inspecteur du travail est saisi immédiatement par l’employeur.  L’inspecteur du travail met en oeuvre soit l’une des procédures de mise en demeure prévues à l’article L. 4721-1, soit la procédure de référé prévue aux articles L. 4732-1 et L. 4732-2. Article L4132-5 L’employeur prend les mesures et donne les instructions nécessaires pour permettre aux travailleurs, en cas de danger grave et imminent, d’arrêter leur activité et de se mettre en sécurité en quittant immédiatement le lieu de travail. 3/ Droit d’alerte en matière de santé publique et d’environnement (Articles L4133-1 à L4133-4) Article L4133-1 Création LOI n°2013-316 du 16 avril 2013 – art. 8 Le travailleur alerte immédiatement l’employeur s’il estime, de bonne foi, que les produits ou procédés de fabrication utilisés ou mis en œuvre par l’établissement font peser un risque grave sur la santé publique ou l’environnement. L’alerte est consignée par écrit dans des conditions déterminées par voie réglementaire. L’employeur informe le travailleur qui lui a transmis l’alerte de la suite qu’il réserve à celle-ci. Article L4133-2 Modifié par Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 – art. 4 Le représentant du personnel au comité social et économique qui constate, notamment par l’intermédiaire d’un travailleur, qu’il existe un risque grave pour la santé publique ou l’environnement en alerte immédiatement l’employeur. L’alerte est consignée par écrit dans des conditions déterminées par voie réglementaire. L’employeur examine la situation conjointement avec le représentant du personnel au comité social et économique qui lui a transmis l’alerte et l’informe de la suite qu’il réserve à celle-ci. Article L4133-3 Modifié par Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 – art. 4 En cas de divergence avec l’employeur sur le bien-fondé d’une alerte transmise en application des articles L. 4133-1 et L. 4133-2 ou en l’absence de suite dans un délai d’un mois, le travailleur ou le représentant du personnel au comité social et économique peut saisir le représentant de l’Etat dans le département. Article L4133-4 Modifié par Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 – art. 4 Le comité social et économique est informé des alertes transmises à l’employeur en application des articles L. 4133-1 et L. 4133-2, de leurs suites ainsi que des saisines éventuelles du représentant de l’Etat dans le département en application de l’article L. 4133-3. Article L4133- Abrogé Abrogé par LOI n°2016-1691 du 9 décembre 2016 – art. 15 (V)Création LOI n°2013-316 du 16 avril 2013 – art. 8 Le travailleur qui lance une alerte en application du présent chapitre bénéficie de la protection prévue à l’article L. 1351-1 du code de la santé publique. Post Views: 30

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Santé et sécurité (Dispositions générales)

Dispositions générales- santé et sécurité au travail La santé et la sécurité en entreprise, obligations et dispositions. 1/ Champ et dispositions d’applications Code du travail et obligations – Articles L4111-1 à L4111-6 Champ d’application (Articles L4111-1 à L4111-5) Article L4111-1 Modifié par Ordonnance n°2017-28 du 12 janvier 2017 – art. 5 Sous réserve des exceptions prévues à l’article L. 4111-4, les dispositions de la présente partie sont applicables aux employeurs de droit privé ainsi qu’aux travailleurs. Elles sont également applicables : 1° Aux établissements publics à caractère industriel et commercial ; 2° Aux établissements publics administratifs lorsqu’ils emploient du personnel dans les conditions du droit privé ; 3° Aux établissements de santé, sociaux et médico-sociaux mentionnés à l’article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière ainsi qu’aux groupements de coopération sanitaire de droit public mentionnés au 1° de l’article L. 6133-3 du code de la santé publique. Nota : Conformément au III de l’article 7 de l’ordonnance n° 2017-28 du 12 janvier 2017, les dispositions du présent article, dans leur rédaction issue du 1° de l’article 5 de la même ordonnance, s’appliquent au plus tard à compter du prochain renouvellement général des organismes consultatifs de la fonction publique hospitalière. Article 4111-2 Modifié par Ordonnance n°2017-28 du 12 janvier 2017 – art. 5 Pour les établissements et les groupements mentionnés aux 1° à 3° de l’article L. 4111-1, les dispositions de la présente partie peuvent faire l’objet d’adaptations, par décret pris, sauf dispositions particulières, en Conseil d’Etat, compte tenu des caractéristiques particulières de certains de ces établissements et des organismes de représentation du personnel existants. Ces adaptations assurent les mêmes garanties aux salariés. Conformément au III de l’article 7 de l’ordonnance n° 2017-28 du 12 janvier 2017, les dispositions du présent article, dans leur rédaction issue du 2° de l’article 5 de la même ordonnance, s’appliquent au plus tard à compter du prochain renouvellement général des organismes consultatifs de la fonction publique hospitalière. Article 41111-3 Modifié par Ordonnance n°2016-413 du 7 avril 2016 – art. 1 Les ateliers des établissements publics ou privés dispensant un enseignement technique ou professionnel, ainsi que ceux des établissements et services sociaux et médico-sociaux mentionnés aux 2°, a du 5° et 12° du I de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles accueillant des jeunes handicapés ou présentant des difficultés d’adaptation et au 4° du même I, de même que ceux des établissements et services conventionnés ou habilités par la protection judiciaire de la jeunesse, dispensant des formations professionnelles au sens du V du même article, sont soumis, pour leurs personnels comme pour les jeunes accueillis en formation professionnelle, aux dispositions suivantes de la présente partie :  1° Dispositions particulières applicables aux femmes enceintes, venant d’accoucher ou allaitant, et aux jeunes travailleurs prévues par les chapitres II et III du titre V ;  2° Obligations des employeurs pour l’utilisation des lieux de travail prévues par le titre II du livre II ;  3° Dispositions relatives aux équipements de travail et moyens de protection prévues par le livre III ;  4° Dispositions applicables à certains risques d’exposition prévues par le livre IV ;  5° Dispositions relatives à la prévention des risques de manutention des charges prévues par le titre IV du livre V.  Un décret détermine les conditions de mise en oeuvre de ces dispositions compte tenu des finalités spécifiques des établissements d’enseignement. Article L4111-4 Modifié par LOI n°2009-526 du 12 mai 2009 – art. 33 Les dispositions de la présente partie peuvent être complétées ou adaptées par décret pour tenir compte des spécificités des entreprises et établissements relevant des mines, des carrières et de leurs dépendances. Article L4111-5 Pour l’application de la présente partie, les travailleurs sont les salariés, y compris temporaires, et les stagiaires, ainsi que toute personne placée à quelque titre que ce soit sous l’autorité de l’employeur. Dispositions d’application (Article L4111-6) Article L4111-6 Des décrets en Conseil d’Etat déterminent : 1° Les modalités de l’évaluation des risques et de la mise en oeuvre des actions de prévention pour la santé et la sécurité des travailleurs prévues aux articles L. 4121-3 à L. 4121-5 ; 2° Les mesures générales de santé et de sécurité ; 3° Les prescriptions particulières relatives soit à certaines professions, soit à certains modes de travail, soit à certains risques ; 4° Les conditions d’information des travailleurs sur les risques pour la santé et la sécurité et les mesures prises pour y remédier ; 5° Les conditions dans lesquelles les formations à la sécurité sont organisées et dispensées. 2/ principes généraux de prévention Articles L4121-1 à L4122-2 Obligations de l’employeur (L4121-1 à L4121-5) Article L4121-1 Modifié par ordonnance n°2017-1389 du 22 septembre 2017 L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.  Ces mesures comprennent :  1° Des actions de prévention des risques professionnels, y compris ceux mentionnés à l’article L. 4161-1 ;  2° Des actions d’information et de formation ;  3° La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.  L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes. Article L4121-2 Modifié par Loi n°2016-1088 du 8 août 2016- art.5 L’employeur met en oeuvre les mesures prévues à l’article L. 4121-1 sur le fondement des principes généraux de prévention suivants :  1° Eviter les risques ;  2° Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;  3° Combattre les risques à la source ;  4° Adapter le travail à l’homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi que le choix des équipements de travail et des méthodes de travail et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé ;  5° Tenir compte de l’état d’évolution de la technique ;  6° Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou

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